Brève de parent n°1: J'en ai marre, je démissionne!!

Je suis maman, d'un adolescent. Il est à la fois mon soleil, mon moteur , mais aussi celui qui me "casse les ovaires". Ben oui, les gosses c'est sympa, mais des fois qu'est-ce que c'est chiant. Notre plus gros terrain de désaccord a toujours été l'école. J'ai toujours vu en lui des capacités qu'il refusait à mon avis d'exploiter. Cela me rendait complètement folle, dans ce contexte où même les enfants doivent être performants, que mon fils se la coule douce. J'aurai aimé qu'il plonge dans cet environnement compétitif et qu'il excelle. J'ai lutté avec lui pendant tout son primaire, afin qu'il ait de bons résultats. Les séances de travail à la maison étaient douloureuses. Je trouvais qu'il ne faisait pas de son mieux et lui me disait que j'en demandais trop. Cela finissait dans les larmes( les siennes) et l'exaspération (la mienne). Voulant trouver une issue à cela je l'ai emmené voir un psychologue pour enfant (un regard extérieur est parfois nécessaire). La conclusion était la suivante, le problème c'était moi, vu que mon fils agissait comme un enfant "normal ". En étant après lui :
  • Je cherchais à satisfaire mon égo ( c'est moi qui voulait l'excellence et pas lui)
  • Je projetais sur lui mes peurs ( celui d'un avenir difficile ou il n'aurait pas les outils)
  • Je lui montrais que je n'avais pas confiance en sa capacité à faire ( ce qui était vrai)
  • Je le rendais dépendant de moi vis-à-vis de sa scolarité.
C'est suite à cet entretien que j'ai démissionné, il était en 5ème, d'une partie de mon rôle de parent. J'ai décidé de démissionner de sa scolarité et de lui rendre son poste. Le discours a été le suivant, "moi j'ai déjà mon brevet, mon baccalauréat et quelques autres diplômes. Je n'ai rien à prouver. Ton avenir t'appartiens, tu peux décider de travailler ou pas, il s'agit là de ta responsabilité". Je vous avoue que ce jour a été dur, ceux qui ont suivis aussi. J'étais persuadée qu'il allait se planter (oui, bravo la confiance), imprégnée de la conviction que si on ne "flique" pas les enfants, ils ne travaillent pas.
Ben voila, depuis mon fils ne cesse de me surprendre et de me donner tort. Ses résultats sont bien meilleurs que quand je le poussais. L'ambiance à la maison est plus détendue et sa scolarité est plutôt source de joie et de fierté. Cette année il passe le brevet et va intégrer une section excellence dans le lycée de son choix.

Le regard du coach.

Il s'est passé quoi pour l'enfant?

  • Il est devenu autonome vis-à-vis de sa scolarité.
  • Il a pris pour une marque de confiance, le fait que son parent le responsabilise.
  • Cela a permis de développer sa confiance et son estime de lui.
  • Il est conscient de son potentiel au niveau scolaire.
  • Il fait des choix conscients et ambitieux.

Du coup à quoi sert ce billet? Un peu à me la péter, je l'avoue. Il sert surtout à vous proposer d'essayer l'autonomie chez vos enfants et à leur faire confiance. Et si vous lâchiez prise dans votre rapport à leurs scolarités?

N'oubliez pas, NOU FO !
Suffisamment pour savoir se faire aider quand on a pas les outils.
Chacha Ze coach.







Commentaires

Articles les plus consultés